Chillwave : Toro Y Moi


Toro-Y-Moi_Text

Source image : lifestyleetc.com

La découverte de la semaine s’appelle Toro y Moi. Né en à Columbia en Caroline du Sud, Chazwick Bundick tombe dans la musique très tôt en formant un groupe de rock alternatif The Heist and The Accomplice. C’est plus tard qu’il s’orientera vers l’électro après avoir obtenu son diplôme de graphiste.

C’est en sympathisant avec Ernest Greene alias Washed Out que son destin sera scellé. De cette rencontre il rejoindra le mouvement Chillwave. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, c’est un mouvement qui a vu le jour dans les années 2000 et qui a pour caractéristiques l’usage excessif de synthétiseurs et d’effets dans les lignes mélodiques. On apparente ce mouvement au glo-fi(1) comme étant le pendant électro du lo-fi(2). Chaque artiste y apporte sa pâte mais grossièrement c’est un mélange de new wave, d’indie pop et de psychédélique. Ce mouvement est représenté par des artistes comme Panda Bear, Memory Tapes et bien sur Washed Out.

Pour en revenir à Toro y Moi, ce dernier sort son premier album en 2010 s’intitulant Causers of This et et revient l’année suivante avec Underneath the Pine qui est un projet plus abouti, une adéquation parfaite entre sa musique et son art. C’est en début d’année qu’il sort son fameux Anything in Return, troisième album aux allures nostalgiques. Véritable artiste et créateur sonores, il va piocher dans son imaginaire en s’appuyant sur plusieurs influences musicales qui ont bercé notre adolescence (Si tu n’as pas grandi dans les années 90 je m’excuse d’avance).

Le troisième extrait de l’album est sorti il y a 3 semaines et une fois de plus nous ne sommes pas déçus. On aime ou pas, tout ce que je peux vous dire c’est qu’il a un réel univers visuel et c’est d’autant plus agréable de pouvoir mêler le plaisir des oreilles mais aussi des yeux.

 

(1) Glo-fi : autre appellation pour le mouvement Chillwave

(2) Lo-fi : Lo-fi (low-fidelity, en opposition à haute fidélité ou hi-fi) est une expression apparue à la fin des années 1980 aux États-Unis pour désigner certains groupes ou musiciens underground adoptant des méthodes d’enregistrement primitives dans le but de produire un son sale, volontairement opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires ( Wikipedia)

Ce genre regroupe différents sous genres. Nous pouvons donc retrouver des groupes comme The Strokes, Arcade Fire, Radiohead, The Pixies et même The Cure.